Roxane Masson, 30 ans
- Qui suis-je ?
Curieuse, dynamique, emphatique. J'aime comprendre rapidement, être dans l'action, ce qui me coûte parfois, je peux aller trop vite, alors je brûle occasionnellement les étapes. Je m'ennuie prestement, il me faut constamment de nouveaux défis dans ma vie perso comme pro.
J'accompagne dans mes relations qu'elles soient amicales, familiale, amoureuse, professionnelle...
J'aime comprendre le problème et surtout trouver la solution, car comme on dit : « Il n'y a pas de problème s'il n'y a pas de solution, le problème, c'est de trouver la solution », je vous ai perdu ?
J'ai passé 10 ans à courir après la vie entre deux services de restauration, par ma force mentale j'ai peu à peu gravis les échelons pour terminer directrice de restaurant à 29 ans, quelle fierté ! Du coup je suis partie et je recommence à zéro. Toujours cette obsession de challenge j'imagine.
Un trait de ma personnalité à ne pas oublier, l'humour.
- Depuis quand as-tu le projet de cette formation et pourquoi en es-tu arrivée là ? Y a-t-il eu un déclic ?
Cette formation me trotte dans la tête depuis le premier confinement. Je souhaitais un métier qui me permettait tout en étant active d'accompagner, de soigner, de guérir le corps et l'âme en même temps. Une jolie rencontre m'a poussé sur ce chemin qui est le mien aujourd'hui.
Je suis restée dans le déni jusqu'au second confinement (si on peut appeler bbq sur les quais un confinement), la deuxième fermeture des restaurants a été un petit « Hey coucou, tu ne voulais pas t'écouter, tu te retrouves face à toi-même, on fait quoi maintenant ? »
J'ai dû me rendre à l'évidence, même si je porterai toujours mon équipe dans mon cœur il était temps pour moi, de tracer ma route et d'ouvrir un nouveau chapitre.
- As-tu un projet après l'obtention de ton diplôme ?
Oui !! J'ai plein d'idées en tête dont l'accompagnement des femmes en pré et post natal. J'ai la sensation qu'il y a tant à développer dans ce domaine, les femmes enceintes sont vu pour beaucoup comme de petit être fragile qu'il ne faut pas bousculer. Non, nous n'avons pas toutes les mêmes grossesses, les mêmes besoins, ni les mêmes envies !
J'aimerais accompagner les femmes en général, aujourd'hui beaucoup d'entre nous se révèlent, mais certaines ont besoin d'un petit coup de pouce. Le sport apporte un équilibre et une satisfaction personnelle non-négligeable dans la réalisation de soi.
- Pratiques tu un/des sport(s) en particulier ?
Pas vraiment, j'ai fait beaucoup de Fitness en tout genre pour commencer. Quelques entraînements Cardio en salle quand j'avais le temps dans mon planning de folie en restauration. Je m'initie à la Boxe depuis quelques semaines je dois dire que c'est un vrai bonheur, merci Max (clique pour voir son profil)!
J'apprends beaucoup de la formation et organise aujourd'hui mes entraînements grâce aux cours abordés.
- Quel est ton rapport au sport en général ?
C'est pour moi une médecine avant tout. Chaque pratiquant sait comme il est bon vivre après une séance de sport. La satisfaction, fierté, sensation de bien-être, de force qui nous envahit, c'est mieux que n'importe quelle drogue (je sais de quoi je parle, Oups).
J'ai eu des addictions plus jeunes, la vie est parfois faite de moments difficiles, le sport a toujours été une lumière, même ponctuellement.
- Si tu t'imagines dans ton métier de coach quel serait ton style ?
J'aimerai accompagner, former. Le but étant pour moi de rendre mes adhérents fiers de leurs résultats, créer un esprit d'équipe, un cheminement qui par la suite les amènera à voler de leurs propres ailes (mais pas trop vite quand même, il faut je travaille un peu). ;)
- Quel est ton cours préféré dans la formation et pourquoi ?
J'aime beaucoup les cours de Marc, l'anatomie/physiologie me parle. J'ai toujours eu un bon rapport avec la science, j'aime comprendre décortiquer. Ces matières nous amènent à se demander de quoi sommes-nous fait et comment fonctionnons-nous ?
Nos systèmes sont passionnants !
Les cours pratiques sont ensuite plus parlants.
- Quelles sont tes plus grosses difficultés dans la formation ? Comment fais-tu pour les dépasser ?
Comme je le disais plus haut je vais vite, parfois trop. Je perds patience, j'aime réussir presque instantanément, mais ce n'est pas toujours le cas alors je m'agace. Je suis extrêmement exigeante et je peux parfois manquer de tolérance.
J'ai déjà pas mal évolué sur ce point, il me reste encore un long chemin à parcourir.
Je prends un maximum de recul sur les événements et j'analyse les situations qui se présentent à moi. La colère ne fait plus partie des émotions de ma vie, je ne lui laisse pas la place d'exister, ce n'est pas toujours évident, cependant c'est pour le moment un joli succès.
- Carte blanche : partage avec nous une histoire, un sentiment, une passion, un moment clef de ta vie:
En Juin 2019, mon père a eu un grave accident de moto, ce qui l'a amené a de multiple opération. Aujourd'hui en Mai 2021 il repasse au bloc. Nous avons un sport en commun, la plongée. Nous ne savons pas si nous pourrons un jour repartager cette passion ensemble.
Pourtant on en a fait des voyages, que d'aventure, on en a croisé du beau monde, les tortues, les raies, les poissons clowns d'Australie, les requins bouledogues, les requins tigres d'Afrique du sud sans cage évidemment et j'en passe ! On avait le Mexique et Madagascar de programmé... Pour le moment en stand-by.
Ma mère sur la table de billard aussi avec une tumeur au pied.
Ils en ont du courage, c'est grâce à eux qu'aujourd'hui j'ai la rage de vivre.
Il y a des moments compliqués dans la vie, l'important c'est de ne rien lâcher.
Les moments de sourire garantis c'est quand mon père bas son record au vélo d'appartement en attendant de pouvoir reprendre les sports qu'il pratiquait avant son accident. Pour ma mère, c'est quand on finit notre séance en visio et qu'elle me dit « Je me sens trop bien ma Lili !! J'avais oublié qu'on pouvait ressentir son corps comme ça ! »
Si j'arrive à faire se sentir mieux ma mère après une séance, c'est un bon départ, vous ne trouvez pas ? ;)